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Affichage des articles du janvier, 2017

Discours de la Commémoration Indépendance vaudoise 2017

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Mesdames, Messieurs en vos titres et fonctions,   Tout d’abord, je tiens à vous remercier de me donner la parole ce soir. « Dans cette vie suvoltée menée à 100km/h, que reste-t-il comme temps de réflexion et d’analyse des choses avec une certaine sérénité ? » pose comme question en ouverture Rémy Richard dans son introduction du petit livret de cette soirée. Oui nous vivons des vies de fous, avec des agendas de ministres, et j’en sais quelque chose, puisqu’on m’appelle parfois encore « Monsieur le ministre », souvent avec un petit sourire en coin. Merci donc de me donner la parole ce soir, pour un temps de réflexion et d’analyse, dont nous avons bien besoin avec nos vies de fous. C’est un honneur pour moi, pasteur dans la paroisse réformée de Savigny-Forel, et Vaudois quasi pur souche comme vous l’entendrez à mon accent « bien de chez nous », de pouvoir prendre la parole et d’assumer la lourde tâche de vous adresser le message de l’Eglise. Vous prenez un risque  ! vous connais

Toi, la Mort

Toi la Mort, te voici, Tu fais irruption sans prévenir Au cœur de nos vies Tu frappes notre avenir. Tu pourrais nous rendre morbides Mais en fait tu fais un bide Car comme a dit un grand penseur qui n’avait pas tort Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Tu es là, tu nous rappelles notre finitude indicible Heureusement, car sans toi Nous nous sentirions invincibles. Tu nous dis pour notre vie : ose ! Cette vie est un cadeau, mais qui n’est pas éternel Alors fais-en quelque chose Fais de ton existence sur terre une vie belle ! Je le crois au plus profond de moi, Toi la mort tu n’es pas la fin du chemin, c’est ma foi, Mais en Jésus Christ tu es vaincue à jamais Brèche ouverte dans un mur épais. C’est l’espérance de Pâques qui nous tient debout. Que toi la mort tu n’es pas le bout. Avec force je veux le crier,  Que toi la mort,  tu ne signifies pas crever, Mais juste dire au revoir à la vie pour mieux la retrouver. Ne perdons